Découvrez le portrait de Noélie Balez, co-fondatrice de Pampa 💐 Après avoir travaillé pendant 10 ans dans l'événementiel, elle rencontre son associée et lancent grâce à leur passion commune, un studio de design floral. Elle partage ses conseils d'entrepreneuse, maman 👶 et ex-djette. Une vie à 100 à l'heure garnie de fleurs, de rêves et d'une multitude de projets. ☀️
Hello Noélie, peux-tu nous raconter brièvement ton parcours ?
J’ai commencé par l’organisation d’événements - concerts à Lyon avec mon association Glaçound en parallèle de mes études puis un passage par les Nuits Sonores, We Love Art, et L’Institut Culturel Français de Barcelone avant de revenir à Paris créer les contours du premier festival de musique grande capacité respectueux de son environnement : We Love Green. J’ai travaillé ainsi presque 10 ans dans l’événementiel (Pitchfork, marvellous Island etc.). C’est là que j’ai rencontré mon associée du tonnerre Emmanuelle Magnan avec qui je partage en plus de la musique une deuxième passion commune : la fleur. Nous avons ainsi créé en 2016 PAMPA un studio de design floral pour les particuliers et entreprises.
Que t’apporte Pampa au quotidien ?
Joie de voir des fleurs tous les jours et d’échanger avec des clients sensibles à la fleur. Une super équipe qui apporte réconfort et avec laquelle on rigole beaucoup et 3/ satisfaction d’accomplir quelque chose de grand.
Comment choisir des fleurs respectueuses de l’environnement ?
Les fleurs les plus respectueuses de l’environnement sont celles qui n’ont pas une durée éphémère de quelques jours à savoir les fleurs fraîches. On encourage donc nos clients à consommer différemment en leur proposant une offre fournie de bouquets et objets décoratifs en fleurs séchées ou en fleurs d’illusion qui sont somptueuses, éclatantes de couleurs et durent une éternité !
Quel est le prochain rêve que tu souhaites réaliser ?
J’aurais aimé dans une autre vie être pilote de ligne dans un avion solaire mais un autre rêve peut-être plus réalisable serait d’avoir une émission sur une radio comme France Inter. Depuis toute petite je suis fascinée par la radio.
On a appris que le soir tu étais djette, comment gères tu les deux ?
Ce n’est plus d’actualité, avec Pampa premier bébé puis Frida ma petite fille née il y a un an je n’ai plus le temps pour préparer des sets et aller mixer jusqu’à 5 heures du matin. Mes playlists on les écoute donc à la maison et je pousse le son à fond dans les écouteurs quand je me déplace entre les rdvs et sur le chemin du bureau.
Être entrepreneuse, c’était un rêve ?
Alors me concernant je me suis posée la question évidemment en regardant derrière moi et ce n’était pas un rêve non, ni un choix : c’était ce qu’il fallait que je fasse pour être entièrement alignée avec ma personnalité, ce que je suis, ce que j’ai envie de donner grâce à ma capacité de travail.
Je suis une grosse bosseuse (pas très classe dit comme ça) depuis que je suis en âge de travailler à 16 ans : serveuse, babysitter, teacher du soir, barman de salles de concert, animatrice de colonies de vacances, rédactrice improvisée d’articles de musique pour un journal local puis organisatrice d’événements à partir de 19 ans tout ça entre Barcelone, Dublin, Tulle, New York, Lyon, Paris.
J’ai toujours été à 1000 à l’heure et même si au début c’était surtout pour gagner ma vie d’étudiante et payer mes vacances, je me donnais les moyens (par le travail et les rencontres) de faire ce que j’avais envie de faire pour me dire “ok là je suis bien, je suis en phase et j’aime travailler avec ces gens sur ces sujets”.
Ce n’est qu'en 2013 que j’ai mis un mot dessus : je suis une entrepreneuse, j’ai besoin de créer mes projets, de leur donner vie, de les articuler, de les orchestrer grâce à une équipe que j'embarquerai avec moi. C’était donc plutôt une vocation voire même une addiction pour laquelle on prend des risques, on se met en danger. Elle prend tout notre temps, nous coupe parfois de beaucoup de choses, demande d’apprendre très vite pour faire des choix en permanence, mais apporte tellement tellement en échange ! :-)
Quel est ton secret pour rester en forme en ayant ta start-up et un jeune bébé ?
Je prends sur moi hihi. Pas de place pour le sport, les balades en semaine ou les drinks en terrasse donc si ce n’est pas physique c’est dans l’esprit. J’ai une bonne capacité à relativiser, temporiser et surtout je suis une fataliste optimiste ! Donc tout ce qui peut m’arriver je l’accueille, je fais mes choix selon les options qui s’offrent à moi et j’avance. Bon parfois ça crée des ratés : un call avec bébé bruyant en fond, un rdv reprogrammé, etc. Je ne suis pas une super woman même si devenir maman donne du power (je vous jure, c’est physiologique) !
Mais tout rentre et ma vie de couple aussi :) Je crois que ce sont mes amis qui me manquent dans cette équation.
Quelle est ta routine du week end ?
Une grasse mat (jusqu’à 9h !) un samedi sur deux, on tourne avec mon copain pour dormir le matin (et sortir le vendredi soir) :D des courses un brunch ou déj' très souvent open si des amis veulent passer. Et notre vraie routine c’est d’aller acheter des DVD et des bandes dessinées chez Gibert et Joseph à St Michel, passion confinement avant l’heure.
As-tu un objet feel good (celui qui te rend la plus heureuse au quotidien) Peux-tu nous raconter son histoire ?
Mon sac à dos RAINS que je prends partout et qui fit parfaitement avec le combo biberon/couche + ordinateur/chargeur. Acheté à Berlin un WE de fête pour me rappeler qui je suis :))
Donne nous tes 3 tips alimentation ?
Je ne devrais pas les donner car il ne faut pas faire pareil mais mon alimentation en 3 tips c’est :
- Je mange avec beaucoup de plaisir ce qui me plaît. J’adore la bonne bouffe, je mange de tout et j’adore la bonne cuisine : le bon vin, ce qui rend vivant autour d’une table. Je cuisine beaucoup les week-ends.
- Je ne mange pas le matin, juste un café, 1 fois sur 3 le midi en semaine et de bons déjeuners le we. Par contre, je mange bien tous les soirs (je vous avais dit que j’avais de mauvais conseils...).
- Je viens de la campagne j’ai grandi en mangeant de bonnes choses, des bons aliments qui ont du goût et j’essaie donc de reproduire ça à Paris dans mes choix d’adresses et de consommation. Bobo ou pas, disons plutôt campagnarde assumée, je mange bio pour soutenir le goût et une agriculture qui devrait être la norme.
Pour finir, si tu devais être une vitamine, une plante ou un minéral, lequel serais-tu ?
Un minéral : j’aimerais être éternelle dans un beau paysage au calme en pleine nature comme une falaise qui prend le soleil en contemplant les rivières, les forêts et les oiseaux.
Crédit photo : Maria Piessis