Aujourd'hui, nous rencontrons Rachel Vanier, auteure et co-fondatrice de Dancefloor Paris, une plateforme de cours en ligne créée par deux amies entrepreneuses passionnées de danse. En raison de la pandémie, le studio qui devait ouvrir au printemps est finalement devenu un site proposant des cours de danse en live et en petit comité. Aujourd'hui, Rachel partage avec nous ses conseils pour se lancer et savoir rebondir. ☀️
Hello Rachel, peux-tu nous raconter brièvement ton parcours ?
Je suis née un 29 Février (pas de bol !) à Budapest, puis j’ai grandi à Lille, fait mes études à Paris, j’ai vécu à Boston, au Cambodge, à San Francisco et au Népal… Bref : je ne me suis pas ennuyée. J’ai travaillé dans le secteur des start-up malgré une formation très littéraire : j’ai dirigé la communication de plusieurs structures d’accompagnement, notamment Station F, le plus grand incubateur au monde, fondé par Xavier Niel. J’ai aussi publié trois romans, dont le dernier pendant le premier confinement (pas de bol, bis !)
Maintenant je consacre ma vie à Dancefloor Paris, ma toute première boîte : un centre de danse innovant qui propose des cours en ligne “feel good” et va bientôt ouvrir à Paris.
Qu’est ce que t’apporte Dancefloor Paris au quotidien ?
Un grand huit d’émotions ! Déjà que monter une boîte, c’est pas facile tous les jours : alors essayez en pleine crise sanitaire mondiale !
Avec mon associée Fanny, on est hyper soudées et vraiment passionnées et convaincues par le projet, qui nous apporte beaucoup de bonheur au quotidien. Ce weekend par exemple, on a vu des dizaines d’enfants se connecter au cours de danse spécial “Halloween” déguisés en sorcières et en petits monstres… Ça vaut bien quelques heures de compta le dimanche.
Le monde de la danse et de l’art a toujours été une passion ?
Rien de m’émeut plus qu’entendre les bruits de pointes sur un parquet de scène d’Opéra, et je me sens bien quand j’entre dans un studio de danse : les rituels, l’atmosphère, l’odeur… Quand on danse, on ne pense à rien d’autre qu’à danser, c’est vraiment une pratique magique.
À quel moment as-tu su que tu voulais devenir entrepreneur ?
J’ai passé près de 10 ans entourée d’entrepreneurs, sans jamais me dire que je rejoindrai le club. C’est seulement quand Fanny m’a parlé du projet Dancefloor que je me suis dit : c’est fait pour moi (et pour nous !) Je me sens fondatrice de Dancefloor avant d’être “entrepreneur”. D’ailleurs j’ai toujours revendiqué mes multiples casquettes. Je suis aussi autrice, communicante, et j’essaye de défendre les causes qui me tiennent à coeur : l’entrepreneuriat féminin, l’amour pour les livres, le “body positive”, etc.
Mais on est d’accord qu’être entrepreneure c’est ce qui m’occupe la majeure partie de la journée !
Quelle est ta routine bien-être?
Je suis le pire exemple vivant de routine bien-être ! Pas un jour ne ressemble au précédent, je m’expose à des montagnes de stress (et je crois que j’aime ça), je bois trop de café, je ne médite absolument jamais...
Ma philosophie c’est : si on n’est pas routinier, alors pas la peine de culpabiliser. Il suffit d’être à l’écoute et de se faire plaisir quand on sent qu’on en a besoin, pas forcément à intervalle régulier. Pour moi ça peut être : un shoot d’endorphines avec un cours de danse ultra intensif Dancefloor, un bon massage, une session d’écriture...
Donne nous des conseils pour rester en forme comme toi !
Vous l’avez compris : mon truc, c’est la danse. Je fais entre 1 et 4 cours par semaine (et je danse depuis que j’ai 8 ou 9 ans !) Quand je sens que j’ai besoin de travailler un groupe musculaire en particulier, je peux suivre des programmes dédiés abdos ou souplesse. Je suis aussi une fan absolue de montagne, et je fais des treks dès que je peux, en vacances !
Niveau alimentation, quelles sont tes règles d’or ?
Malgré tous les discours que nous rabâche la société : je me détache au maximum des injonctions minceur - et c’est pas facile tous les jours !
Ce qui m’intéresse c’est d’être en bonne santé. J’essaye au maximum de réduire mon empreinte écologique et mes déchets, et d’éviter les produits transformés : c’est ça qui me motive à cuisiner maison, avec des produits de saison (pas le fait de cuisiner des recettes allégées !)
C’est facile de maîtriser le B-A. Ba de la nutrition avec des livres comme les Charmes Discrets de l’Intestin ou l’appli Yuka (leurs recettes sont top !)
Pour moi, si on a une alimentation variée, qui fait du bien à la planète et à son corps, aucune raison de se priver de chocolat !
Quel est ton réflexe du matin ?
Je suis 100% du matin, je commence à bosser très tôt, même lorsqu’il s’agit d’écrire le weekend ou en vacances. J’ai juste besoin d’un (très) grand café et du journal de France Inter.
Faire du sport le matin me donne aussi beaucoup d’énergie pour la journée (d’ailleurs on a inventé un cours spécial “Breakfast Barre” chez Dancefloor pour ça !) - alors que je peux avoir plus de mal à me motiver le soir après une journée fatigante.
Pour moi, les noctambules sont un grand mystère… La nuit, je dors profondément !
Où te vois-tu dans 5 ans ?
Avec Dancefloor et mes bouquins, j’ai vraiment trouvé l’équilibre qu’il me fallait.
Je sais que beaucoup de gens souffrent de leurs errances professionnelles, du manque de sens dans leurs vies, ne se sentent pas “alignés” avec eux-mêmes : je peux tout à fait les comprendre, et je suis très chanceuse d’avoir trouvé ce qui me convenait si jeune (mais rassurez-vous : au prix de nombreux échecs !)
Donc dans 5 ans, j’espère simplement continuer de vivre une version de ce que je vis actuellement, avec une famille qui grandit et plein de petits Dancefloors partout en France !
Pour finir, si tu devais être une vitamine, une plante ou un minéral, lequel serais-tu ?
La Vitamine D… Comme Danse !