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Cultiver sa bienveillance avec la communication non violente

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4 min de lecture

Aujourd'hui dans le Club Bonheur, nous recevons Thomas d'Ansembourg.

 

Dans cet épisode, Thomas d'Ansembourg, expert en Communication Non-Violente et auteur de nombreux ouvrages dont Cessez d'être gentil, soyez vrai ou Notre façon d'être adulte fait-elle sens et envie pour les jeunes ? Thomas nous parle de communication non-violente et bienveillance. Comment la cultiver ? Comment apprendre à mieux verbaliser sa colère ? Il nous donne également ses conseils pour cultiver un monde de paix, rempli de liberté, de responsabilité et bonheur. Vous êtes prêts à aller mieux ?

 

 

Qu’est-ce que la communication non violente ?  

C’est le fruit du constat que les êtres humains essayent de vivre leurs besoins: le besoin matériel, de survie, d’interaction, de partage, d’affection et le besoin plus spirituel avec l’accomplissement, de réalisation et de sacré etc. 

Nous allons bien lorsque nous comprenons nos besoins et entrevoyons comment les mettre en œuvre, nous sommes heureux et portés par la vie. Mais aussi quand nous comprenons bien les besoins de l’autre. A contrario, nous sommes moins bien lorsque nous ne comprenons pas nos besoins, nous avons du mal à les identifier et à les mettre en place et les nourrir. Assez souvent la violence s'enclenche par défaut de bonne compréhension de nos besoins et de capacité à les exprimer de manière positive avec l’autre. 

La communication non violente nous invite à mieux comprendre nos besoins en sorte d'être à même de mieux comprendre les sentiments et besoins de l’autre, de créer du lien et du lien fécond !

 

 

Est-ce que la communication non violente inclut la manière dont on se parle à soi-même ou c’est une communication externe ? 

C’est surtout une communication avec soi-même nous dit Thomas. Même si c’est un outil relationnel pertinent c’est aussi un outil d'écoute de l’autre, mais en amont de cela, c’est un outil de connaissance de soi pour entrer dans l’intime de ce que nous sommes vraiment. Le bénéfice de la communication non violente c’est de s’ancrer dans la vraie personne que nous sommes en sorte de mieux connaître notre potentiel et nos ressources. Thomas observe qu’avec cet ancrage il y a un effet de verticalité vers le haut, un éveil de conscience pour avoir davantage de discernement et capter davantage d’inspiration. C’est donc un outil horizontal très pertinent mais aussi vertical de connaissance de soi. 

 

 

Comment peut-on apprendre la communication non violente ?   

Thomas nous explique que la communication non violente s’apprend comme un processus d'intégration petit à petit. C’est un changement d’habitude, de formulation, de référence pour quitter les rapports de force. Il faut donc apprendre à désapprendre de force et à réapprendre les rapports de collaboration, de partage, d’entraide et d’écoute. C’est comme une nouvelle langue, c’est en la pratiquant que l’on va acquérir de l’aisance. C’est une réelle perspective de vie. 

 

  

Comment gérer la violence en étant en colère ?

En observant la colère comme nous le dit Thomas. La violence est souvent le fruit d’un passage à l’acte d’une colère dont on n'a pas pris le temps de voir qu’elle montait en nous.   Nous devons donc nous écouter : ce qui va bien et aussi ce qui va moins bien comme la tristesse et la colère. Il faut partager avec l’autre un sentiment (par exemple la frustration) et exprimer un besoin (qu’on se parle) avant que la colère ne prenne le dessus.

 

  

Comment éviter les non-dits ? Quels sont tes conseils ?

Il faut éveiller notre lucidité ! Nous serions bien plus en paix si nous apprenions à dire nos colères à temps, dans la bonne mesure et à la bonne personne plutôt que d’attendre que ça explose.

 

  

Dans notre société actuelle, est-il plus difficile d’entrer dans un processus de communication non violente ?

C’est particulièrement nécessaire dans la période actuelle. En effet, le confinement peut être un laboratoire de la relation à soi, aux autres et à la vie ! Nous sommes ramenés à l’essentiel et c’est l’occasion de grandir et de grandir ensemble !

 

  

Quelles sont vos astuces pour commencer ce cheminement ?

Tout démarre par la décision de quitter ce qui amène les tensions, la division etc. dans nos systèmes de penser et de langage. Puis instaurer une hygiène relationnelle qui co-crée du « nous ».  Il faut stopper le culte du malheur comme le surnomme Thomas : s’attacher à ce qui ne va pas, les mauvaises nouvelles, avoir un certain goût du drame, en remettre une couche etc. Nous devons aussi quitter la culture des rapports de forces pour créer des rapports de collaboration, d'empathie, de partage. Le fait aussi de réaliser ce qui va bien dans notre journée, notre semaine et même notre vie permet de se recentrer sur soi pour mieux aller vers l’autre. 

 

  

Avez-vous des conseils pour cultiver sa bienveillance ?

En soignant nos blessures nous dit Thomas. C’est en commençant par nous-mêmes et nous apportons de la tendresse, de l’amour, de la douceur à l’humain que nous sommes.

Pour terminer, Thomas d'Ansembourg, nous donne ses conseils et recommandations en se prêtant au jeu du “Quizz tonic” (questions rapides - réponses rapides) : 

 

Retrouvez Thomas sur son site https://www.thomasdansembourg.com/  , sur Facebook @Thomasdansembourg et un documentaire pour fêter 20 ans de son livre Cessez d'etre gentil soyez vrai ainsi que tous ses autres livres en librairie.

 

Excellente écoute ! 

On se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode du Club Bonheur.

 

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