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Rencontrez Aurore Abecassis, fondatrice d'Acmé Paris

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5 min de lecture

Hello Aurore, peux-tu nous raconter brièvement ton parcours ?

Après mon bac j’ai fait une prépa Khâgne BL (lettre et sciences humaines) et j’ai intégré HEC. Après je suis rentrée chez Bain & Company pour me former en consulting et j’ai lancé Acmé fin 2019. Quand j’ai eu 30 ans, j’ai ressenti le besoin de faire un métier qui me plaisait vraiment. Alors je me suis fixée 2 objectifs. Le premier était de prendre 1 café par jour avec une personne d’un secteur qui m’intéresse (principalement hôtellerie, café, restauration). L’idée c’était de faire des rencontres et d’en apprendre davantage sur ces secteurs-là. Le second objectif était de faire des coaching chez Switch Collective, afin de déterminer quel domaine était fait pour moi. Ils utilisent la communication non violente, valorisent l’écoute et le non-jugement, et ça m’a permis de rencontrer pleins de personnes. Il en est ressorti que j’étais intéressée par le social service et l’événementiel donc j’ai décidé de monter mon agence. 

J’ai fait le choix d’exercer dans le B to B principalement parce que j’avais vraiment envie de disrupter l’événementiel B to B classique que je trouvais poussiéreux. En plus, le client B to B est beaucoup moins volatile, c’est plus simple de construire une relation sur le long terme. 

Qu’est ce que t'apporte Acmé Paris au quotidien ?

De l’épanouissement, de l’accomplissement et de l’alignement. Je ne me suis jamais sentie autant à ma place que depuis que j’ai fondé Acmé. En plus, ça me permet de vivre de ma passion, c’est-à-dire tester des lieux lifestyle et faire vivre de nouvelles expériences, de nouvelles émotions aux autres.

L’événementiel a toujours été une passion ?

Ça a toujours été une passion personnelle mais je n’avais pas envisagé en faire mon métier. Je voyais l’événementiel comme un milieu instable. J’ai changé d’avis pendant les coaching qui m’ont permis de dédramatiser la situation et à partir du moment où je me suis formée, je me suis dit que je pouvais en faire mon job.

Pas facile de travailler dans cette industrie en plein covid … Comment as-tu réinventé Acmé ?

Je dirais que j’ai été très très à l’écoute du marché, c’est la voix du consommateur qui m’a guidée. Il a fallu rassurer les clients et jouer de flexibilité mais je débutais tout juste, donc j’apportais un regard nouveau dans le milieu de l’événementiel, ce qui m’a notamment permis de créer des événements digitaux.

Quel est l'événement qui t’a le plus marqué ?

Le premier c’était un événement en interne pour Facebook / Méta. On a dû créer une plateforme digitale sous forme de calendrier de l’Avent. C’était un gros challenge d’abord parce qu’on se dit que ceux qui nous demandent d’organiser ça sont meilleurs que nous, ensuite parce que l’enjeu est énorme et enfin, parce que le délai était très court. Ils nous ont laissé 1 mois pour délivrer une plateforme sur mesure capable d’accueillir 1500 personnes, c’était très court mais on l’a fait ! 

Le second événement n’a pas encore eu lieu, c’est le “Conversion summit” organisé pour AB tasty. L’événement regroupera 500 personnes avec toutes les plus grosses boîtes de la tech et donc tous nos potentiels clients. Il y a un énorme enjeu en termes de visibilité et de succès car si on réussit, plein d’opportunités s’ouvriront à nous.

À quel moment as-tu su que tu voulais devenir entrepreneure ? 

À 30 ans, j'ai atteint le bout d’un cycle professionnel en conseil en stratégie et je me suis posée beaucoup de questions. Est ce que je veux continuer en conseil ? Est-ce que je veux aller en fonds d’investissement ? Est-ce que je veux aller en start up ? Et finalement je me suis rendue compte que ma volonté première était de faire des rencontres, alors j’ai fait des rencontres, et j’ai lancé Acmé.

As-tu des conseils pour ceux qui veulent se lancer ? 

En premier, “Test and learn” parce qu’il faut d’abord tester et tirer des conclusions après. Beaucoup ont tendance à faire l’inverse.

En second, il faut être ouvert aux opportunités. Il faut toujours dire oui dans un premier temps parce que ça peut servir de rampes de lancement. Ça a souvent été mon cas. 

Et en troisième, il faut bien s’entourer, avec des personnalités pointues, des experts et ne pas avoir peur de s’entourer de personnes meilleures que soi.

Quel est le prochain objectif que tu souhaites réaliser ?

D’abord de continuer à faire des événements sous forme de salon et être encore plus présent dans le secteur de la tech. Ensuite, on aimerait créer des événements dans le metavers et pourquoi pas attaquer dans le secteur du luxe parce que c’est un milieu friand d’innovations. 

En interne, j’aimerais qu’on devienne une boîte très processée pour sans cesse améliorer l’organisation interne et la satisfaction du client. L’objectif est de faciliter les échanges et les interactions.

Quelle est ta routine bien-être ?

Je fais du sport 2 à 3 fois par semaine, que ce soit du bootcamp, de la dynamo ou de la course. Je pratique le jeûne intermittent au quotidien parce que je ne prends pas de petit déjeuner. Et j’utilise la  marque Oh my cream, qui est éco-responsable, qui a une très bonne traçabilité des produits, et un très bon service client. D’ailleurs, son univers particulier m’inspire beaucoup pour Acmé parce que j’ai envie, moi aussi, de créer un univers spécial pour mes clients.

Niveau alimentation, quelles sont tes règles d'or ?

Il faut s’écouter et essayer de faire soi-même en limitant un maximum les plats industriels. D’ailleurs, j’aime beaucoup le chef Ottolenghi et son livre “Simple”, qui contient des recettes de cuisines saines et faciles à réaliser.

Quel est ton réflexe du matin ?

Je prends une douche chaude et j’applique mon huile pour le corps de chez Bully. La douche chaude c’est un moment simple mais c’est quasiment mon seul moment 100% à moi presque méditatif où je peux me recentrer ou alors où j’écoute BFM Business et j’entends mes camarades de promo parler de leurs (futures) licornes et ça me motive.

Pour finir, si tu devais être une vitamine, une plante ou un minéral, lequel serais-tu ?

J’hésite entre la vitamine et la plante, mais la vitamine boost surtout les autres, alors que la plante grandit au contact des autres et fait grandir les autres. Un peu comme moi, c’est une question de transfert et d’échange.