L’échinacée était la plante principale des Cheyennes, Indiens d’Amérique du Nord. Ils utilisaient chaque partie de la plante pour divers maux. Les Amérindiens l’utilisaient contre les infections des voies respiratoires et les morsures de serpent. Les racines séchées proviennent essentiellement de récoltes à l'état sauvage en Amérique du Nord, où l'échinacée pousse spontanément dans les prairies sèches et sur les bancs de sable.
Ce sont des médecins allemands qui l’ont redécouverte vers 1920, et c’est grâce à l’un d’entre eux, Gerhard Madaus, qu’elle a été cultivée en Europe. Ce n’est que vers les années 1930 qu’elle a ensuite été adoptée dans la pratique de la médecine en Europe et aux États-Unis. Elle a d’ailleurs été inscrite jusqu'en 1950 sur la liste des ingrédients pharmaceutiques du Formulaire national des États-Unis, avant d’être oubliée au profit des antibiotiques.