Les bons gestes à adopter pour lutter contre la chute de cheveux automnale - Epycure

BEAUTÉ Comment lutter contre la chute de cheveux saisonnière ?

Solène Senejko SOLÈNE SENEJKO

La chute de cheveux saisonnière est très fréquente et touche une grande majorité de la population, hommes comme femmes. Si elle est anodine pour beaucoup, elle est un facteur d’anxiété pour d’autres. Mais alors d’où vient cette chute de cheveux et comment en venir à bout grâce à quelques gestes faciles à appliquer au quotidien ?

CE QU'IL FAUT EN RETENIR
  • La chute de cheveux chronique, progressive et durable, est liée à une prédisposition génétique et/ou à l’action des hormones androgènes (ex. la testostérone). 
  • La chute de cheveux réactionnelle, souvent brutale, est souvent liée à un stress intense, l’environnement ou l’état de santé, et diminue naturellement avec le temps. Elle apparaît généralement 2 à 3 mois après l'événement stressant. 
  • Si la chute de cheveux dépasse 100 cheveux perdus par jour ou qu’une zone du crâne perd plus de cheveux que le reste du crâne, dans ce cas, on parle de chute anormale et excessive
  • Le cycle de vie du cheveu est composé de trois phases bien distinctes : anagène, catagène, télogène. Tout au long de sa vie, le cheveu pousse, vit, régresse puis tombe. 
  • En automne le processus de chute est connu pour être particulièrement marquant. Cette chute est souvent engendrée par des changements hormonaux, la fatigue de la rentrée et les excès de soleil - chlore - sel de l’été. 
  • Une cure de compléments alimentaires, une alimentation riche en nutriments, des massages crâniens, un quotidien apaisé et un sommeil réparateur, on vous livre tous nos conseils pour prendre soin de vos cheveux.

Quelle est la différence entre la chute de cheveux réactionnelle et chronique ?

Une chute de cheveux peut être localisée (haut du crâne) ou diffuse (totalité du crâne), passagère (moins de 6 mois) ou durable (plus de 6 mois). La calvitie classique chez l’homme est un exemple de chute de cheveux chronique, localisée et durable, contrairement à la chute de cheveux réactionnelle, généralement diffuse et passagère, souvent retrouvée chez la femme.

Chute de cheveux réactionnelle (chute diffuse et passagère)

Lorsqu’une chute de cheveux apparaît de manière brutale, il s'agit bien souvent d'une chute de cheveux réactionnelle. Comme son nom l’indique, ce phénomène se produit en réaction face à un événement extérieur, dans la grande majorité des cas lié à un stress intense. Elle apparaît généralement 2 à 3 mois après l'événement en question et est davantage répandue chez les femmes, touchant généralement la totalité du crâne. 

On peut lister plusieurs événements déclencheurs, qui varient évidemment d’une personne à l’autre en fonction de sa sensibilité ou de son état de santé, physique comme mental :

  • Stress : un stress émotionnel intense, voire un traumatisme,
  • État physiologique : une fatigue prononcée, grossesse (carence en fer par exemple) un accouchement (chute brutale des hormones œstrogènes), l’allaitement,
  • Santé : une maladie, certains traitements médicamenteux, une opération chirurgicale lourde nécessitant une anesthésie générale,
  • Environnement : les changements de saison, comme le passage à l’automne ou au printemps,
  • Alimentation : une carence alimentaire, un régime ou une perte de poids soudaine.

Ce type de chute de cheveux, bien qu’impressionnante, est loin d’être irréversible. Bien souvent, seul le cheveu meurt, le bulbe est donc toujours en mesure de produire de nouveaux cheveux. Elle diminue ainsi naturellement au bout de quelques semaines, voire quelques mois, et ne nécessite pas de traitement particulier, même s’il peut parfois être intéressant d’opter pour une cure de compléments alimentaires pour limiter la chute et booster la repousse.

Chute de cheveux chronique (chute localisée et durable)

L’alopécie androgénétique (ou androgénique) est une chute de cheveux progressive et durable.

Également appelée calvitie chez l’homme, elle se traduit par l’apparition de cheveux plus fins et moins pigmentés sur le dessus du crâne (chute localisée). Elle peut toucher uniformément le dessus du crâne ou commencer par affecter la pointe du crâne ou les tempes. Avec le temps, les cheveux laissent progressivement place à un duvet qui disparaît à son tour. Chez l’homme, cette chute de cheveux devient plus fréquente avec l’âge. Pour limiter la chute de cheveux androgénétique, vous pouvez opter pour des compléments alimentaires comme la Cure anti-chute de cheveux qui agit efficacement sur les hormones androgènes et prévient ainsi la calvitie.

Plus rarement, l’alopécie androgénétique peut être observée chez la femme. La chute de cheveux concerne dans ce cas l’ensemble du crâne (chute diffuse). Contrairement aux hommes, la chute de cheveux n’est jamais complète chez les femmes, des cheveux persistent même s’ils sont clairsemés. Elle peut apparaître à tout âge, parfois même à la puberté, mais est davantage commune à partir de la ménopause.

Cette chute de cheveux résulte de deux facteurs principaux :

  • Une prédisposition génétique : les gènes prédisposant à l’alopécie androgénétique ont été identifiés, l’un est porté par le chromosome X, transmis aux hommes par leur mère. Le risque de calvitie est donc plus élevé lorsqu’elle est déjà présente dans la famille maternelle.
  • L’action des androgènes : en fonction du terrain génétique de chaque homme, les follicules pileux du dessus du crâne peuvent être plus ou moins sensibles à l’action des androgènes, les hormones sexuelles mâles, en particulier un dérivé de la testostérone. Cette hormone va accélérer et raccourcir le cycle de pousse du cheveu. Le cheveu devient alors plus fin, moins foncé et tombe plus vite.

Par ailleurs, d’autres facteurs peuvent favoriser cette chute de cheveux chez les femmes, comme les contraceptifs oraux, les traitements hormonaux de la ménopause ou les excès de stress. 

À partir de quand faut-il commencer à s’inquiéter d'une chute de cheveux ?

Il faut avoir en tête que chaque jour nous perdons tous entre 50 à 100 cheveux. Cela ne doit absolument pas être une source d’inquiétude car c’est une perte normale qui dépend simplement de l’enchaînement naturel des cycles de vie du cheveu. Nos cheveux naissent, croissent et meurent.

En revanche, si la chute de cheveux dépasse 100 cheveux perdus par jour ou qu’une zone du crâne perd plus de cheveux que le reste du crâne, dans ce cas, on parle de chute excessive. Il est alors indispensable de comprendre de quel type de perte de cheveux il s’agit : chute de cheveux chronique ou réactionnelle ?

Comme expliqué juste ci-dessus, si la chute de cheveux se produit de manière soudaine et brutale, notamment après un stress intense, il s’agit d’une chute de cheveux réactionnelle. Pas besoin de s’affoler, la chute devrait ralentir au fil des semaines. Cependant, si la chute de cheveux se fait de manière progressive et que l’on perd en densité et en volume, il s’agit alors d’une chute de cheveux chronique. Dans ce cas, il peut être intéressant d’aller voir un spécialiste pour déterminer la ou les causes exactes de la chute et agir rapidement.

 

Quelles sont les causes de la chute de cheveux saisonnière ?

Comprendre le cycle du cheveu

Tout au long de sa vie, le cheveu pousse, vit, régresse puis tombe. Le cycle de vie du cheveu est composé de trois phases bien distinctes :

  • La phase anagène : c’est la phase de croissance du cheveu qui dure entre 2 et 5 ans. Le follicule pileux produit le cheveu qui va croître au rythme d’environ 2 millimètres par semaine.
  • La phase catagène : c’est la phase de repos, une période de transition assez courte (entre 2 et 3 semaines) durant laquelle s’achève progressivement la pousse du cheveu.
  • La phase télogène : c’est la dernière phase du cheveu, celle qui aboutit à sa chute. Le cheveu mort reste fixé au crâne environ 3 mois avant de tomber. Dès sa chute, le follicule reprend une phase de croissance.

Pourquoi perdons-nous davantage de cheveux en automne ?

Il arrive qu’aux changements de saison, la chute de cheveux soit deux à trois fois plus importante que d’ordinaire : on parle de chute de cheveux saisonnière ou d’alopécie passagère (environ quatre semaines). Et en automne le processus de chute est connu pour être particulièrement marquant. Il peut atteindre jusqu’à 300 cheveux perdus par jour. Mais alors pourquoi perdons-nous autant de cheveux en automne ?

  • Changement hormonal : De façon générale, nous connaissons un pic de poussée capillaire en été. En effet, l’exposition au soleil augmente la sécrétion des hormones qui régissent la croissance des cheveux. À l’arrivée de l’automne, le manque de luminosité et la différence de température entraînent inévitablement un changement hormonal qui impacte directement la pousse des cheveux.
  • Impact de l’été : Après cette période estivale de croissance et de maturité, une partie des cheveux arrivent à leur fin de vie et tombent. En effet, en été, le cheveu est soumis à des agressions bien connues qui favorisent son oxydation et son dessèchement (trio soleil, chlore et sel). Ces agressions ont des répercussions directes en automne puisqu’un cheveu agressé met environ trois mois à tomber. C’est ce que l’on appelle le cycle de chute.
  • Fatigue de la rentrée : Cette chute peut aussi être encouragée par le stress et la fatigue qui surviennent généralement à la période automnale et coïncident avec la rentrée et un rythme de vie plus intense. 

 

Comment lutter contre la chute de cheveux saisonnière ?

Sans stopper totalement le processus de chute de cheveux saisonnière, certains gestes simples du quotidien aident déjà à les fortifier et à limiter leur chute. On vous livre nos 5 meilleurs conseils :

1. Suivre une cure de compléments alimentaires

Les compléments alimentaires peuvent fortement améliorer la croissance et la résistance des cheveux et peuvent facilement s’intégrer à votre routine capillaire. Les vitamines du groupe B, notamment la vitamine B8 connue également sous le nom de biotine, sont très connues pour stimuler la fabrication de la kératine et ainsi permettre aux cellules du follicule pileux de se renouveler. Il existe également des extraits de plantes particulièrement efficaces sur la santé des cheveux. Par exemple, les pousses de pois apportent tout ce dont le cheveu a besoin pour sa croissance. Une étude scientifique a également montré qu’elles étaient capables de réduire la phase de chute du cheveu (réduction de moitié des cheveux perdus par jour après 15 jours de cure). Nous avons donc ajouté cet ingrédient miracle au sein d’un complexe de vitamines et minéraux pour développer notre Cure cheveux & ongles. Un complément alimentaire complet qui garantit la beauté et la bonne santé des cheveux, notamment lors des changements de saison ! Si c’est plutôt les gummies qui vous tentent, les Gummies cheveux & ongles peuvent tout aussi bien devenir votre nouvel allié pour booster la pousse des cheveux (petit bonus pour leur arôme naturel d’orange).

2. Adopter une alimentation équilibrée et riche en nutriments

L’équilibre alimentaire joue un rôle essentiel ici. Prêtez attention aux aliments que vous mettez dans votre assiette car le bon apport de vitamines et minéraux est primordial dans le cycle capillaire. Ils doivent arriver en quantité suffisante jusqu’au cuir chevelu pour bien le nourrir et encourager la pousse du cheveu. Du fer (chocolat noir, haricots blancs ou rouges, noisettes, …), de la vitamine B5 (jaune d’œufs, céréales complètes, soja, lentilles, …) et du zinc (graines germées, protéines animales, …) pour stopper la chute, de la vitamine B8 (légumineuses, fruits à coque, banane, …) et de la vitamine B9 (légumineuses, légumes à feuilles vertes, …) pour booster la pousse, de la vitamine A (carottes, patates douces, …) pour apporter de la brillance aux cheveux, et bien d’autres encore.

3. Masser régulièrement son cuir chevelu avec des huiles essentielles ou végétales

En plus d’être relaxants, les massages crâniens favorisent le flux sanguin, l’oxygénation du cuir chevelu et la pousse des cheveux. Exercez des mouvements circulaires sur votre tête, avec le bout des doigts, pendant quelques minutes, en appliquant une pression modérée et en insistant sur les zones affectées par la chute. Des cheveux mieux oxygénés, respirent et vivent mieux. Vous pouvez optimiser l’efficacité de votre massage crânien grâce aux huiles. Certaines huiles essentielles possèdent des propriétés étonnantes sur la fibre capillaire. L’huile essentielle de cèdre de l’Atlas lutte contre les cheveux gras tout en aidant à conserver du volume, les huiles essentielles de pamplemousse ou de sauge sclarée aident à lutter contre la chute de cheveux et celle de Bay Saint Thomas à stimuler la pousse. Les huiles végétales peuvent également être intéressantes. L’huile végétale d’avocat aide à nourrir les cheveux, l’huile de nigelle aide à apaiser les cuirs chevelus irrités et les huiles de ricin et de moutarde permettent respectivement de fortifier le bulbe capillaire et de stimuler la microcirculation pour booster la pousse du cheveu.

4. Protéger ses cheveux des agressions extérieures

Nos cheveux sont particulièrement sensibles aux changements environnementaux, notamment ceux qu’on expérimente lors des changements de saison. En hiver, pensez au bonnet pour protéger les cheveux du froid et en été, évitez l’oxydation due au soleil, au chlore et au sel en optant pour un chapeau et un rinçage systématique après un plongeon dans la piscine ou dans la mer. Pour en savoir plus, je vous invite à consulter notre article sur comment prendre soin de ses cheveux en été

Au-delà des changements de saison, la température de l’eau est également un facteur qui impacte directement la santé des cheveux. Se laver les cheveux avec de l’eau trop chaude peut fortement endommager la fibre capillaire, alors optez pour une eau tiède voire froide. Cette dernière a l’avantage de favoriser la croissance des cheveux et de resserrer les pores du cuir chevelu.

Enfin, utilisez la température minimale du sèche-cheveux et tenez-le loin de votre cuir chevelu pour éviter de nuire aux cuticules des cheveux. Évidemment ne pas sécher ses cheveux avec la puissance maximale ne veut pas dire abandonner le séchage et sortir les cheveux mouillés car ils ne sont pas adeptes des écarts de températures trop extrêmes.

5. Se relaxer et bien dormir pour des cheveux en bonne santé

Il existe un lien non négligeable entre le manque de sommeil et la chute des cheveux. Moins vous dormez, plus vous avez tendance à stresser. En effet, faire face à des insomnies, des réveils nocturnes, etc., entraîne une hyperactivité émotionnelle. Ainsi, vous vous laissez plus facilement gagner par le stress et l’irritabilité. Or, nous l’avons vu plus haut, le stress est le facteur numéro un responsable de la chute de cheveux. Alors, il est primordial de retrouver un sommeil réparateur et un quotidien apaisé. Pour cela, vous pouvez opter pour de l’exercice physique pour améliorer votre santé physique et mentale (pas juste avant d’aller dormir évidemment) ou vous former aux techniques de relaxation et de méditation (sophrologie, yoga, cohérence cardiaque) pour canaliser vos pensées vers le positif. Pour plus de conseils pour un sommeil de plomb, nous vous invitons à lire notre article sur comment améliorer la qualité du sommeil efficacement. 

Solène Senejko
SOLÈNE SENEJKO

Ingénieure Alimentation & Santé